Au cours de ces 20 dernières années, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) a connu une forte dynamique de croissance. Elle s’est davantage accentuée depuis la crise sanitaire qui a touchée toutes les entreprises, des grandes multinationales aux petites PME. La RSE, aujourd’hui devenue une nécessité, s’est trouvée questionnée, voire challengée. A l’heure où nous attendons le programme du Président réélu et de son nouveau Gouvernement, où le dernier rapport du GIEC est encore sur toutes les lèvres et aux lendemains de la publications des lois « Anti-gaspillage pour une économie circulaire » (AGEC) et « Climat et Résilience » ; est-il déjà trop tard ? Les entreprises continueront elles sur leur lancée et à renforcer leurs actions en faveur de la RSE ? Quels sont les conséquences sur le Management de Transition ? Nous vous dressons un panorama des directives actuelles et à venir…

La mobilisation de l’Europe se poursuit pour lutter contre le changement climatique

« Fit For 55 »une feuille de route adoptée par la Commission européenne, visant à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 : réduction de 43% à 61% pour les secteurs des industries (acier, papier, verre…), et de 37% à 47,5% pour les secteurs des transports, bâtiments, agriculture et déchets. Également les lancements d’un marché du carbone distinct pour le transport et le bâtiment et d’une taxe carbone pour les producteurs non-européens.

Relance de l’industrie français face à la transition écologique

Pour encourager les entreprises à lancer des stratégies de décarbonation de leurs activités, le plan France Relance a prévu à cet effet, une enveloppe de 1,2 milliard d’euros.

Lancé dernièrement, le plan d’investissement France 2030a pour ambition de transformer durablement des secteurs clefs de l’économie française par l’innovation technologique et industrielle. Les thématiques concernées : hydrogène décarboné, cybersécurité, technologies quantiques, recyclages et réincorporation des matériaux recyclés, alimentation durable et favorable à la santé, cloud, produits biosourcés et carburants durables…

Des salariés-citoyens engagés en entreprise

Face au phénomène grandissant de « la grande démission » (plus 20% de hausse des démissions entre juillet 2019 et juillet 2021 en France, selon la direction de l’Animation de la recherche des Études et des statistiques – DARES), les Dirigeants et Managers sont poussés à s’interroger sur les nouveaux rapports au travail de leurs collaborateurs, qui comprennent des salariés plus sensibles et attentifs aux actions concrètes menées par leur entreprise en faveur de la transition écologique. Selon un sondage effectué par Kantar-L’ADN (Juillet 2021), la lutte contre la crise climatique est un enjeu majeur pour 95 % des Français.

Investissement à Impact : une tendance durable ?

Depuis plus de 10 ans, la finance durable s’est développée autour de plusieurs pratiques. L’Impact Investingune nouvelle façon de financer durablement, se concentre sur les produits et services d’une société et sur l’innovation (versus le financement plutôt “classique” qui s’intéresse aux aspects opérationnels), et de ce fait, exclut de financer toutes entreprises ou tous secteurs ayant des impacts négatifs sur la société et son environnement. La transition énergétique, la santé, l’agriculture ou encore l’éducation sont alors privilégiés. Une façon d’investir qui attire notamment la génération des Millenials (née entre 1981 et 1996). Ils sont 78% à considérer l’investissement comme un moyen d’avoir un impact et 63% à estimer qu’ils ont la responsabilité d’aider à résoudre les problèmes de société par l’intermédiaire de leurs investissements (selon l’enquête mondiale publiée par Natixis – 2022). Une dimension que les entreprises ne doivent pas ignorer, car cette cible consciente et connectée, est de plus en plus sensible au développement durable, devenu un sujet important à leurs yeux, et pour qui la valeur « responsable » prime pour le choix.

 La rentabilité tout en respectant les individus et l’environnement est un véritable enjeu pour les entreprises, mais pas chose impossible ni délétère. La pédagogie (formations), la collaboration (projets), l’évaluation (diagnostics, tests) etc., sont différents moyens pour les entreprises de progresser dans leur démarche RSE, qui s’avère être un levier de performance et de développement.

Pour aider à cette transformation positive, LUM propose aux entreprises la réalisation de leur Diagnostic maturité RSE & Gestion des risques. Chaque organisation est accompagnée par un(e) Manager de Transition formé(e) à l’ISO 26000, le diagnostic Impact de LUM et l’intégration de la RSE dans la stratégie des entreprises. LUM a la conviction que chaque Manager a un rôle à jouer et une influence importante, voire un devoir, dans la mise en place de solutions spécifiquement à Impact au sein des entreprises.